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Coaching, yoga, méditation et sophrologie

Faire rimer corps et mental pour plus d'harmonie

KrishnamurtiLa pensée décapante de Krishnamurti, qui lui même se disait "ni penseur, ni gourou, ni philosophe", a marqué ma jeunesse par son originalité et sa radicalité.

Toute autorité de n'importe quelle nature, notamment dans le domaine de la pensée et de la compréhension, est la chose la plus mauvaise, la plus destructrice. Les meneurs détruisent les suiveurs et les suiveurs détruisent les meneurs. Vous devez être votre propre maître et votre propre disciple. Vous devez interroger tout ce que l'homme a accepté comme valable, comme nécessaire.

Ce texte est extrait de "Se libérer du connu" (Ed Le Livre de Poche)

Le commencement de la méditation est la connaissance de soi, ce qui veut dire être conscient de chaque mouvement de la pensée et de l'émotion, connaitre toutes les couches de ma conscience - non seulement les couches superficielles, mais les activités cachées, secrètes, profondes. Mais pour connaître les activités profondément cachées, les mobiles secrets, les réponses, les pensées et les sentiments, il faut qu'il y ait de la tranquillité dans l'esprit conscient ; c'est-à-dire que l'esprit conscient doit être immobile afin de recevoir les projections de l'inconscient. L'esprit superficiel, conscient, est absorbé par ses activités quotidiennes : gagner de l'argent, tromper les gens, exploiter, s'évader des problèmes - toutes les activités quotidiennes de notre existence. Cet esprit superficiel doit comprendre la vraie signification de ses activités et, ce faisant, introduire une tranquillité en lui-même. Il ne peut pas provoquer une tranquillité, une immobilité, par un enregistrement, par une contrainte, par une discipline. Il ne peut engendrer la tranquillité, la paix, le calme, qu'en comprenant ses propres activités, en les observant, en en étant conscient, en voyant sa dureté, la façon dont il parle à son domestique, à sa femme, à sa fille, à sa mère, etc. Lorsque l'esprit conscient superficiel est ainsi éclairé sur toutes ses activités, par cette compréhension, il devient spontanément calme (non drogué par des contraintes ou des désirs enrégimentés) et alors, il est dans une situation où il peut recevoir les émissions, les suggestions de l'inconscient, de ces nombreuses couches de l'esprit que sont les instincts raciaux, les souvenirs enterrés, les poursuites cachées, les blessures profondes et encore ouvertes. Ce n'est que lorsque la conscience entière est déchargée, débarrassée de toute mémoire, quelle qu'elle soit, qu'elle est en état de recevoir l'éternel.

Donc, la méditation est la connaissance de soi, et sans connaissance de soi il n'y a pas de méditation.

Ce texte est extrait du livre intitulé « De la connaissance de soi » (Ed Courrier du Livre)

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